dimanche 6 novembre 2011

Mon utopie VS Ma réalité

En 3 ans de PMA, j'ai eu maintes fois l'occasion d'imaginer mon accouchement, de me documenter sur les manières de pouvoir le faire, selon mes souhaits...

Mais l'imagination n'est pas la réalité...

Mon rêve
Accoucher le plus naturellement possible... 

A travers un parcours PMA, la place de la médecine étant trop importante, omniprésente. J'aurai voulu inverser totalement la tendance...

Ce sentiment ressenti lors des ponctions et transferts... Ce sentiment de ne pas être normale, et de ne pas savoir faire comme tout le monde... (Pourtant si...)

Si Papouchka avait été d'accord, j'aurai même longuement hésité pour un accouchement à domicile... 

La PMA nous façonne.. Avant je trouvais les AAD stupide, déplacé dans notre monde civilisé... Avec la PMA, je ne demandais qu'à reprendre le naturel.

Je souhaitais mon accouchement, sans péridurale, sans une once de médical (toujours dans la limite du possible et jamais au détriment de mon enfant). Je voulais un long peau à peau, je voulais le vivre avec Papouchka dans le plus profond de nos tripes.


Ma réalité
Que je suis loin, loin, loin de mon rêve....
Je n'ai pas eu le choix, car mon rêve ne devait jamais surpasser la santé de mon enfant...

Ma fille se présentant en siège, si je voulais tenter l'accouchement par voie-basse, je devais accepter la péridurale. Chose faite sans trop de difficulté.

Après 11h de travail, la dilatation se faisant trop lentement, ce n'est, sans surprise, que la césarienne a été effectué.

Et voilà, comment me retrouver à nouveau dans un bloc opératoire, sans mon homme, mais avec des médecins pour enfanter.

Je n'ai aucun regrets, mes mots en sont peut être teintés. Mais c'est plus sur l'ironie du sort sur lequel je joue...

Car dans mon coeur de maman, la seule chose qui compte, c'est mon bébé que je tiens contre moi et qui rythme nos vies. La grossesse et l'accouchement n'étaient pas mon but.

Et dans mon histoire, je ne me sens pas léser, car j'ai effectué mon travail, j'ai donné la vie à ma fille, j'ai contracté, et j'ai même perdu les eaux sur la fin.

Je me sens même gâtée.

1 commentaire:

  1. ohh ben dis donc c'est un bel article ça j'adore car tu es sereine vis à vis de la césa, moi ça me fait peur en te lisant un peu moins ;o)

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